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mardi 15 mars 2011

Appel à candidature : Institut sur la Gouvernance démocratique

CODESRIA
Institut sur la gouvernance démocratique
Thème : La régulation internationale et la gouvernance en Afrique
Date : 25 juillet au 12 août 2011
Lieu : Dakar (Sénégal)

Appel à candidatures pour la session 2011: Personnes ressources et lauréats

Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) a le plaisir d’annoncer la session 2011 de son institut annuel sur la gouvernance démocratique. Il invite les chercheurs à soumettre leurs candidatures afin de participer à cet institut devant se dérouler du 25 juillet au 12 août 2011 à Dakar (Sénégal).
L’institut sur la gouvernance démocratique lancé en 1992 par le CODESRIA est un forum interdisciplinaire qui réunit chaque année une quinzaine de chercheurs provenant des diverses régions du continent et de la diaspora, ainsi que quelques chercheurs non africains qui entreprennent des recherches innovantes sur des sujets liés au thème général de la gouvernance.

L’édition de 2011 a pour objectif de permettre aux lauréats
-           d’appréhender les interrelations entre régulation et gouvernance
-           de saisir les mécanismes et implications des modes de régulation sur la gouvernance en Afrique à différentes échelles (internationale, régionale, nationale).
-           De proposer des approches et outils d’analyse de la gouvernance en Afrique en fonction des règles et instruments de régulation impliquant la gouvernance en Afrique.

Organisation
Les activités de tous les instituts du CODESRIA sont basées sur des présentations faites par des chercheurs africains, des personnes ressources du continent et de la diaspora et des participants dont les candidatures ont été sélectionnées. Les sessions sont dirigées par un directeur scientifique qui, avec le soutien de personnes ressources, s’assure qu’un large éventail de recherches et de questions politiques sont exposés aux lauréats. Chaque lauréat doit rédiger un article découlant d’un travail de recherche destiné à être présenté au cours de la session. La version révisée de l’article fera l’objet d’une évaluation par les pairs en vue d’une publication par le CODESRIA. Le Centre de documentation et d’information du CODESRIA (CODICE) mettra à la disposition des participants une bibliographie aussi complète que possible se rapportant au thème de l’institut. Les participants auront également la possibilité d’accéder à un certain nombre de centres de documentation situés à Dakar et dans ses environs. L’institut sur la gouvernance démocratique du CODESRIA se tiendra en français et en anglais par le biais d’un système de traduction simultanée.

La session 2011: La régulation internationale et la gouvernance en Afrique
Le CODESRIA a choisi, pour la présente édition de l’Institut sur la gouvernance démocratique, de porter  son attention sur la régulation internationale et la gouvernance en Afrique. Au plan théorique, la régulation met en œuvre un ensemble de règles et procédures qui permettent d’élaborer et de structurer une réponse (action collective) à des facteurs qui ont conduit à des changements non désirés de situation. Originellement limitée à la sphère de l’économie réelle, elle a peu à peu conquis les théories de l’Etat, des institutions, du développement, de la gouvernance, etc., car la recherche d’équilibres non spontanés ne peut faire abstraction de la mise en place de certaines formes de régulation. .Par ailleurs, la gouvernance comme processus interactif qui met en jeu différents acteurs sur la base de la réflexion, de la prise de décision, et de l’évaluation des enjeux pour parvenir à la construction d’un projet collectif, renvoie nécessairement à une régulation entre ces différents acteurs. Ainsi autant la gouvernance suppose une certaine régulation, autant cette dernière doit faire l’objet d’une nouvelle gouvernance afin de corriger réellement les asymétries qu’elle est censée rectifier.
La récente crise financière internationale, qui a mis à mal des secteurs d’activités essentiels dans nombre de pays, montre les limites de la gouvernance mondiale tout en mettant en exergue la nécessité de sortir de l’«intégrisme de marché » et de repenser les mécanismes de régulation qui sont au cœur de la logique néolibérale et productiviste. Elle n’a fait que confirmer notre constat sur les autres grandes crises (1929, Seconde guerre mondiale, chocs pétroliers, etc.) qui ont, d’une certaine façon, remis en cause le caractère auto stabilisateur du marché et les instruments de régulation qui se sont imposés pour organiser la reprise économique et la reconstruction. Cependant, au-delà du fait d’encadrer le marché à l’échelle internationale, les instruments de régulation sont au service du mode de gouvernance hégémonique néolibérale et de fait régentent le monde. En effet, les instruments internationaux en perte de légitimité, tels le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et l’Organisation internationale du commerce (OMC), exigent de profondes transformations dans leur gouvernance globale sans oublier la mise en œuvre d’une coordination internationale des politiques économiques. Pour ce faire, il faut maîtriser les mécanismes et instruments de cette régulation pour comprendre comment se construit le maintien des inégalités structurelles qu’elle est supposée réduire.

Il suffit par exemple d’évoquer l’influence des multinationales dans le domaine de l’alimentation pour s’en convaincre. En effet, même si 90% des produits alimentaires restent dans le circuit de l’économie domestique, ce sont les multinationales contrôlant les 10% restant qui imposent leurs règles en fixant les prix et les modes de transactions que les producteurs subissent autant que les consommateurs. Dès lors que quelques firmes sont en mesure de dicter leur loi et de contrôler les instruments de régulation au plan international, le mode de gouvernance est bien en cause.
Trouver des alternatives est devenu un impératif d’autant plus que les interactions devenues fortes et facilitées par les avancées technologiques nous installent dans un village planétaire et font de la mondialisation un fait. Cette mondialisation s’accompagne d’une gouvernance à l’échelle internationale pour réguler les enjeux géopolitiques, économiques voire climatiques qu’elle suscite. Elle favorise des interactions transfrontalières entre les peuples et des liens d’interdépendance entre les Etats. En effet, le développement des marchés globaux pour les échanges de biens, de services, de capitaux et de technologies et leurs conséquences sur le plan environnemental nécessite une régulation globale de la planète. Contrairement à la pratique actuelle, celle-ci devrait être basée sur une coopération démocratique et solidaire, avec pour finalité d’assurer le bien-être des populations quelques soient les orientations idéologiques des Etats dans lesquels elles vivent.

Il y a donc lieu de repenser les modèles de régulation dans une approche holiste qui ne mette pas en exergue la seule dimension économique et surtout qui prenne en compte l’Afrique qui aujourd’hui ne laisse indifférente aucune puissance et constitue un élément essentiel de la géopolitique mondiale. Le continent attire en effet plus que jamais la demande mondiale en matières premières, en raison de son immense potentiel en  ressources naturelles de toute nature sans parler des larges superficies qui restent sous-exploitées voire inexploitées par l’agriculture. C’est ainsi que 30% des richesses mondiales se trouvent dans le sous-sol africain. Cependant, bien que l’Afrique, grande exportatrice de matières premières, ait connu une hausse significative de son produit intérieur brut (PIB), surtout pour les exportateurs nets de pétrole et de diamant, elle n’en est pas moins fragilisée par l’existence même de ces ressources, par le faible contrôle sur ces dernières  et leur faible niveau de transformation sur place,  sans oublier l’impact de la nature des instruments de régulation... De par son poids/potentiel  économique, l’Afrique doit peser davantage dans la gouvernance mondiale.  

Outre les instruments de régulation imposés à l’Afrique à l’échelle internationale via divers mécanismes (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Organisation Mondiale pour le Commerce, Accords de Partenariat Economique, etc.),  l’intégration économique sous régionale et régionale se réalise progressivement par le biais d’une régulation choisie qui s’exprime dans des cadres politiques tels la Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Southern African Development Community (SADC) ou l’Union africaine (UA). Les organismes régionaux d’intégration et l’UA se posent également de plus en plus comme garants des processus démocratiques dans les pays du continent comme le montrent leur implication en vue de trouver une solution à la crise ivoirienne. Sans remettre en cause la souveraineté nationale, la surveillance des processus électoraux et les différentes formes d’arbitrage post-conflit conduisent à valoriser une masse critique de références partagées obligeant les protagonistes à dialoguer et à respecter les libertés démocratiques. De nombreux acteurs non gouvernementaux s’impliquent et s’imposent dans la régulation politique en jouant un rôle de plus en plus fort dans l’observation des processus démocratiques à l’échelle du continent. Cette régulation qui s’inscrit ainsi au cœur de la gouvernance fait cependant débat puisque qu’elle est considérée par certains comme une opportunité et par d’autre comme une contrainte notamment lorsqu’elle prend le caractère d’une conditionnalité politique pour l’atteinte des objectifs de développement social en Afrique.

Il faut donc s’arrêter sur les choix de régulation ainsi que les instruments, tant au plan économique que politique, pour mieux appréhender la gouvernance et ses enjeux en Afrique.

Les sous thèmes à traiter pendant l’institut seront les suivants :
- Les théories de la régulation et les relations internationales sous l’angle des processus de développement sur la longue durée : les implications sur la gouvernance en Afrique
- Les Etats-Nations, la problématique des frontières et les conditions de régulation politique.
- La transition démographique et la problématique de la dividende démographique en Afrique : projections démographiques, perspectives de développement et régulation de la croissance économique.
- L’Afrique, le marché mondial, les Accords de Partenariat Economique (APE)
- Les multinationales et leurs influences sur les institutions de régulation internationale : leurs impacts sur l’Afrique (le cas de l’agriculture et l’alimentation à l’OMC).
- Les instruments et disposition de régulation politique en Afrique : observatoires des processus démocratiques, modes d’arbitrage des conflits, prise de position sur les événements en Afrique.
- Les échanges intra-africains, le marché africain et sa régulation
- Les institutions régionales d’intégration africaine (CEDEAO, CEMAC, UEMOA, SADC, UMA, IGAD, etc.) : leçons apprises des régulations régionales par les politiques sectorielles et par les instruments budgétaires.
- La régulation par l’aide au développement
- Les instruments nationaux de régulation sectorielle
- L’autorégulation : la croissance inclusive ; la coproduction des politiques publiques par les types d’acteurs (Etat, secteur privé, société civile, mouvements sociaux)
- Cohérence des politiques publiques : comparaison de la gouvernance par la régulation entre l’Afrique et les autres continents.
-L’Afrique, les Pays/pouvoirs émergents et les défis de la gouvernance mondiale.

Le Directeur
Le CODESRIA a sélectionné le Professeur Abdou Salam Fall qui mène des recherches depuis plusieurs années sur les questions de développement, de gouvernance, de pauvreté pour diriger l’institut sur la Gouvernance 2011. En tant que Directeur de l’institut le Professeur Abdou Salam Fall assurera les tâches suivantes :
- Participer à l’identification des personnes ressources chargées de faciliter les discussions et les débats;
- Participer à la sélection des lauréats;
- Concevoir les cours de la session, notamment les sous-thèmes spécifiques ; ;
- Faire une série de conférences et mener une analyse critique des articles présentés par les personnes ressources et les lauréats;
- Rédiger et soumettre un rapport scientifique relatif à la session.

Le Professeur Abdou Salam Fall devra (co-) éditer les versions révisées des communications présentées par les personnes ressources en vue de les soumettre pour publication dans l'une des collections du CODESRIA. Il devra également assister le CODESRIA dans l'évaluation en vue de la publication des documents révisés par les lauréats.

Les personnes ressources
Les exposés présentés dans le cadre de l’Institut sont destinés à offrir aux lauréats l’occasion d’approfondir leurs réflexions sur le thème de l’institut. Les personnes ressources doivent, par conséquent, être des universitaires ou des chercheurs confirmés qui ont beaucoup publié sur le sujet, et qui ont une contribution importante à apporter aux débats. Elles devront produire des supports écrits qui inciteront les lauréats à engager la discussion et le débat sur leur exposé ainsi que toute la documentation disponible sur le thème.

Une fois sélectionnées, les personnes ressources doivent :
- Interagir avec le directeur de l’institut et les lauréats afin d’aider ces derniers à réajuster leurs questions de recherche et leur approche méthodologique
- Soumettre un exemplaire de leurs supports de cours pour reproduction et distribution aux participants durant la semaine de la présentation de leurs exposés ;
- Présenter leur exposé, participer aux débats et commenter les propositions de recherche et les articles des lauréats ;
- Revoir et soumettre la version révisée de leurs notes de cours ou leurs articles de recherche pour publication par le CODESRIA au plus tard deux mois après leur présentation dans le cadre de l’institut.

Les lauréats
Les candidats doivent être des étudiants en mastère ou en thèse ou des universitaires en début de carrière, ayant une capacité prouvée à faire de la recherche sur le thème de l’Institut. Les intellectuels actifs dans le processus politique et/ou dans les mouvements sociaux et les organisations de la société civile sont également encouragés à se porter candidats. Le nombre de places offertes par le CODESRIA pour chaque session est limité à quinze (15). Les chercheurs non-africains qui peuvent financer leur participation peuvent également faire acte de candidature sous réserve des places disponibles.

Les dossiers de candidatures
Les dossiers de candidatures des personnes ressources doivent comprendre :
1.     Une demande de candidature ;
2.    Un curriculum vitae;
3.     Deux (2) textes publiés;
4.     Une proposition de cinq (5) pages au plus, décrivant les questions qui seront couvertes dans leurs trois (3) exposés dont un portant sur les questions de méthodologie.

Les dossiers de candidatures des lauréats doivent comprendre;
1.     Une demande de candidature ;
2.     Une lettre attestant de l’affiliation institutionnelle ou organisationnelle;
3.     Un curriculum vitae;
4.  Une proposition de recherche (de dix (10) pages au plus en deux exemplaires), comprenant une analyse descriptive du travail que le candidat veut entreprendre, un résumé exposant l’intérêt théorique du thème choisi par le candidat, ainsi que les relations entre le sujet et la problématique et les centres d’intérêt pris en compte par le thème de l’Institut 2011 ;
5.     Deux (2) lettres de référence provenant d’universitaires ou de chercheurs connus pour leur compétence et leur expertise dans le domaine de recherche du candidat (du point de vue géographique et concernant la discipline), avec leurs noms, adresses, numéros de téléphone et/ou de fax et adresse électronique.

La date limite de soumission des candidatures est fixée au 3 mai 2011. L’institut se déroulera du 25 juillet au 12 août 2011 à Dakar (Sénégal). Les lauréats seront informés du résultat du processus de sélection au plus tard à la fin du mois de mai 2011. Le mois de juin pourra ainsi être utilisé pour mener à bien un travail de terrain ou recueillir de l'information pour le rapport de recherches à présenter lors de l’institut. Ce rapport de recherches devra être soumis au CODESRIA au plus tard le 14 juillet 2011. Les lauréats seront appelés à travailler sur ce document (et non sur le résumé de la proposition) et le préparer pour publication au cours de l'Institut.

Toutes les candidatures ou demandes de renseignements complémentaires devront être adressées à l’adresse suivante :

Institut sur la gouvernance démocratique
CODESRIA
Avenue Cheikh Anta Diop x Canal IV
BP 3304, CP 18524, Dakar, Sénégal.
Tel.: (221) 33 825 98 21/22/23
Fax: (221) 33 824 12 89
E-mail: governance.institute@codesria.sn
Site Web: http://www.codesria.org


mercredi 9 mars 2011

Annonces

CODESRIA
Institut sur l’enfance et la jeunesse
Thème: La capacité d’agir et le développement des enfants dans les sociétés africaines
Date: 5 – 23 septembre, 2011
Lieu: Dakar, Sénégal

Appel à candidatures pour la session 2011

Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) a le plaisir d’annoncer la session 2011 de son Institut sur l’enfance et la jeunesse qui se déroulera sur trois (3) semaines, du 5 au 23 septembre 2011. L’Institut est un des volets du Programme d’études sur l’enfance et la jeunesse et a pour objectif de renforcer les capacités analytiques des jeunes chercheurs africains sur les questions relatives à l’enfance et à la jeunesse en Afrique et ailleurs dans le monde. L’institut est conçu comme un forum interdisciplinaire annuel au cours duquel les participants peuvent réfléchir ensemble sur un aspect spécifique des conditions des enfants et des jeunes en Afrique.

Objectifs
Les principaux objectifs de l’Institut sur l’enfance et la jeunesse se déclinent ainsi :
1.   encourager le partage d’expériences entre chercheurs, militants de la société civile et décideurs de différentes disciplines, orientations méthodologiques et conceptuelles, et provenant de zones géographiques/linguistiques différentes.
2.         promouvoir et améliorer la culture de valeurs démocratiques qui permet d’identifier et d’aborder efficacement les problèmes auxquels les jeunes et les enfants sont confrontés sur le continent africain, et
3.         encourager la participation des universitaires et des chercheurs dans les discussions et les débats sur les processus de développement des jeunes et des enfants en Afrique.

Organisation
Les activités de tous les instituts du CODESRIA sont basées sur des présentations faites par des chercheurs africains, des personnes ressources du continent et de la diaspora et des participants dont les candidatures ont été sélectionnées. Les sessions sont dirigées par un directeur scientifique qui, avec le soutien de personnes ressources, s’assure qu’un large éventail de recherches et de questions politiques sont exposés aux lauréats. Chaque lauréat doit rédiger un article découlant d’un travail de recherche destiné à être présenté au cours de la session. La version révisée de l’article fera l’objet d’une évaluation par les pairs en vue d’une publication par le CODESRIA. Le Centre de documentation et d’information du CODESRIA (CODICE) mettra à la disposition des participants une bibliographie aussi complète que possible se rapportant au thème de l’institut. Les participants auront également la possibilité d’accéder à un certain nombre de centres de documentation situés à Dakar et dans ses environs. L’institut sur l’enfance et la jeunesse du CODESRIA se tiendra en français et en anglais par le biais d’un système de traduction simultanée.

Thème de l’édition 2011 de l’Institut sur l’enfance et la jeunesse
Pour l’édition 2011, le CODESRIA a retenu le thème suivant : « La capacité d’agir et le développement des enfants dans les sociétés africaines ». La réflexion sur les enfants s’est traditionnellement beaucoup inspirée des modèles de l’enfance très influencée par  la socialisation et le développement. Les sociologues et les anthropologues, par exemple, ont examiné l'idée selon laquelle les enfants ont besoin de socialisation, d’abord par leurs familles et leurs proches, mais plus tard par l’école et les institutions communautaires, à travers lesquels ils acquièrent les compétences et les connaissances nécessaires à la vie adulte. Cette idée a complété les prémisses fondamentales de la psychologie du développement, la principale discipline qui a étudié l'enfance et l’a perçue comme une série d'étapes par lesquelles les enfants accumulent progressivement les compétences psychologiques et émotionnelles nécessaires pour devenir des adultes équilibrés. Toutefois, ces deux paradigmes ont récemment fait l’objet d’un débat critique soutenu. Les « nouvelles études sociales sur l'enfance » ont notamment mis un accent considérable sur les enfants en tant qu’« êtres » plutôt que des « devenirs », et sur le fait que la vie des enfants doit être étudiée hic et nunc, plutôt qu’en fonction de ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas devenir.

En conséquence, la capacité d’agir des enfants en tant que tels, est devenue une préoccupation croissante. La perception traditionnelle de l'enfance en Afrique est celle qui voit les enfants comme des êtres subissant passivement les impératifs du développement psychologique ou les exigences de participation à la société civile ainsi que l'accumulation des normes culturelles et sociales qui régissent la vie sociale. Cette perception est soutenue par la philosophie des sociétés traditionnelles très unies où les capacités inhérentes aux enfants en matière de processus de réflexion et d’initiative sont profondément subsumées dans les exigences et les aspirations des adultes. Cependant, cette situation a fortement évoluée suite aux transformations sociales et économiques dans un monde de plus en plus façonné par la globalisation.

En effet, l’histoire contemporaine de l’Afrique offre une illustration de la participation des enfants et des jeunes dans les luttes pour se libérer du joug de la colonisation, de l’apartheid ou de la dictature. La modernisation, découlant de la dynamique sociale interne et des pressions exogènes, a affecté les croyances et pratiques traditionnelles. Ce développement a cependant créé des tensions palpables entre les « traditionalistes » et les « modernistes », les gouvernements et les ONG (souvent à l'avant-garde du changement social), les adultes et les enfants, etc. Ainsi, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant (CDE) concède formellement des droits considérables à l'enfance et met les enfants dans une position leur permettant de s’impliquer dans la détermination des aspects essentiels de leur vie. Par ailleurs, la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant, en dépit de la position de soumission des  enfants dans la société censée être plus conforme à notre culture africaine, n’en admet pas moins le changement social et ce qui en résulte, à savoir à bien des égards la capacité résultante des enfants à l'auto-détermination.

En réalité, les divers droits concédés aux enfants dans la CDE et la Charte africaine sont encore un sujet de dispute. Le Web ubiquitaire à travers le monde entier a élargi la portée mentale et les limites virtuelles des enfants africains. Tous ces facteurs ont accru la capacité de s’affirmer et d’être plus dynamiques dans les foyers et les communautés et ont renforcé leur instinct de survie et d'autoconservation. L'accent est par conséquent sur les compétences, les capacités et la créativité que les enfants possèdent, et comment ils prennent part à la vie dans le monde qui les entoure et comment ils manipulent celui-ci.

Cependant, les compétences croissantes des enfants africains sont-elles uniquement attribuables aux efforts faits au niveau local et mondial pour élargir les frontières de la puissance individuelle ? Ne sont-elles pas plutôt voire surtout le résultat involontaire de la pauvreté endémique qui pousse beaucoup d’enfants dans ce rôle de devoir prendre des décisions et faire des choix pour eux-mêmes, même s'ils ne possèdent pas la capacité suffisante pour le faire ? Après tout, la réalité sociale et économique de nombreuses sociétés africaines est que l'extrême pauvreté et la privation amène tout un chacun à être créatif et à développer des capacités nouvelles pour assurer sa propre survie supplémentaire pour la survie.

L'Institut sera une occasion d’ouvrir une discussion sur les études théoriques et empiriques sur la capacité d’agir des enfants par rapport à la participation dans le processus éducatif, l'accès au travail et la négociation de celui-ci, l’élaboration de stratégies de survie dans des conditions extrêmes de pauvreté et de privation, ainsi que les dimensions morales et économiques qui motivent la participation des enfants dans les conflits en Afrique.

A cet égard, une attention particulière sera accordée aux points de vue des enfants, tandis qu'une approche interdisciplinaire sera adoptée pour promouvoir les contextes théoriques pluriels et l'analyse de thèmes comme la participation des enfants dans les conflits en Afrique, les stratégies de survie et de résistance des enfants, la participation des enfants au travail rémunéré et la négociation de l'environnement de travail, la participation des enfants dans les systèmes éducatifs.

Coordination
L’institut sur l’enfance et la jeunesse sera dirigé cette année par Dr. Yaw Ofosu-Kusi de l’Université d’Education de Winneba au Ghana. En tant que Directeur de l’institut, Dr. Yaw Ofosu-Kusi assurera les tâches suivantes :

-          Aider à l’identification des personnes ressources chargées de faciliter les discussions et les débats;
-          Participer à la sélection des lauréats;
-          Concevoir le cours de la session, notamment les sous-thèmes spécifiques ;
-          Faire une série de conférences et mener une analyse critique des articles présentés par les personnes ressources ou les lauréats;
-          Soumettre un rapport scientifique écrit sur la session.

Le Dr. Yaw Ofosu-Kusi devra également (co)-éditer les versions révisées des articles présentés par les personnes ressources en vue de les soumettre à évaluation pour une publication dans une des collections du CODESRIA. Il devra également assister le CODESRIA dans l’évaluation en vue de la publication des documents présentés par les lauréats lors de l’institut.

Les personnes ressources
Les exposés présentés dans le cadre de l’Institut sont destinés à offrir aux lauréats l’occasion d’approfondir leurs réflexions sur le thème de l’institut. Les personnes ressources doivent, par conséquent, être des universitaires ou des chercheurs confirmés qui ont beaucoup publié sur le sujet, et qui ont une contribution importante à apporter aux débats. Elles devront produire des supports écrits qui inciteront les lauréats à engager la discussion et le débat sur leur exposé ainsi que toute la documentation disponible sur le thème.

Une fois sélectionnées, les personnes ressources doivent :

-           Interagir avec le directeur de l’institut  et les lauréats afin d’aider ces derniers à réajuster leurs questions de recherche et leur approche méthodologique
-          Soumettre un exemplaire de leurs supports de cours pour reproduction et distribution aux participants durant la semaine de la présentation de leurs exposés ;
-          Présenter leur exposé, participer aux débats et commenter les propositions de recherche et les articles des lauréats ;
-          Revoir et soumettre la version révisée de leurs notes de cours ou leurs articles de recherche pour publication par le CODESRIA au plus tard deux mois après leur présentation dans le cadre de l’institut.

Les lauréats
Les candidats doivent être des étudiants en mastère ou en thèse ou des universitaires en début de carrière, ayant une capacité prouvée à faire de la recherche sur le thème de l’Institut. Les intellectuels actifs dans le processus politique et/ou les mouvements sociaux et les organisations de la société civile sont également encouragés à se porter candidats. Le nombre de places offertes par le CODESRIA pour chaque session est limité à quinze (15). Les chercheurs non Africains qui peuvent financer leur participation peuvent également faire acte de candidature sous réserve des places disponibles.

Les dossiers de candidatures
Les dossiers de candidatures des personnes ressources doivent comprendre :
1.        Une demande de candidature ;
2.        Un curriculum vitae;
3.        Deux (2) textes publiés;
4.        Une proposition de cinq (5) pages au plus, décrivant les questions qui seront couvertes dans leurs trois (3) exposés dont un portant sur les questions de méthodologie.

Les dossiers de candidatures des lauréats doivent comprendre;
1.        Une demande de candidature ;
2.        Une lettre attestant de l’affiliation institutionnelle ou organisationnelle;
3.        Un curriculum vitae;
4.       Une proposition de recherche (de dix (10) pages au plus en deux exemplaires), comprenant une analyse descriptive du travail que le candidat veut entreprendre, un résumé exposant l’intérêt théorique du thème choisi par le candidat, ainsi que les relations entre le sujet, la problématique et les centres d’intérêt pris en compte par le thème de l’Institut 2011 ; 
5.        Deux (2) lettres de référence provenant  d’universitaires ou de chercheurs connus pour leur compétence et leur expertise dans le domaine de recherche du candidat (du point de vue géographique et concernant la discipline), avec leurs noms, adresses, numéros de téléphone et/ou de fax et adresse électronique.

Date limite de soumission des candidatures
La date limite de soumission des candidatures est fixée au 30 avril 2011.  Les candidats sélectionnés seront informés du résultat de la sélection au plus tard dans la troisième semaine du mois de mai 2011.

Précision importante
Tous les candidats sélectionnés devront impérativement procéder à la collecte de données sur le terrain et la rédaction d’articles pour l'Institut pendant la période allant de mai 2011 à fin juillet 2011. Les propositions d’article devront être soumises au CODESRIA au plus tard le 5 août 2011.

Date et lieu de l’institut
L'Institut aura lieu du 5 au 23 septembre 2011 à Dakar (Sénégal).

Soumission des candidatures
Toutes les candidatures ou demandes de renseignements complémentaires devront être adressées à :

Institut sur l’enfance et la jeunesse du CODESRIA
Avenue Cheikh Anta Diop x Canal IV
BP 3304, CP 18524, Dakar, Sénégal.
Tél: (221) 33 825 98 21/22/23
Fax: (221) 33 824 12 89.
Email: child.institute@codesria.sn ou child.institute@codesria.org
Site Web: http://www.codesria.org

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CODESRIA
Atelier méthodologique sous-régional sur les sciences sociales en Afrique
Session 2011 pour l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest Francophones
Thème: Terrains et théories de l’enquête qualitative
Date: 13-17 juin 2011
Lieu: Université de Lomé, Togo
Appel à candidatures

Une des faiblesses majeures de la recherche sociale contemporaine sur et en Afrique est le peu de considération qu’elle accorde aux questions épistémologiques et méthodologiques. Cette faiblesse s’est manifestée à un moment où les complexités croissantes des dynamiques sociales qui forment la vie sur le continent et le contexte mondial général appellent un plus grand investissement dans le perfectionnement des procédures et outils d’enquête et d’analyses pour une évaluation plus exacte et plus holistique de réalités qui changent rapidement. Mais au lieu d’un tel effort, nous assistons de plus en plus à un étonnant abandon ou mal application de la théorie et de la méthode à une échelle et avec une fréquence qui requièrent une intervention. A un niveau, l’abandon constaté comprend une banalisation des protocoles de base de la recherche et leur réduction à une évocation fétichiste de recommandations superficielles mal déguisées avec des appels à la rigueur qui ne se reflètent pas dans les analyses. A un autre niveau, les questions méthodologiques sont tout simplement instrumentalisées pour assurer que les considérations idéologiques et des résultats prédéterminés prennent le pas sur la science. De plus, il est courant de rencontrer des études dans lesquelles les questions méthodologiques sont carrément ignorées au nom d’une prétendue immédiateté spécifique qui placerait les réalités sociales africaines hors des débats universels sur la validité de la science. Le résultat est que les sciences sociales y sont le plus souvent un mélange de pur discours littéraire sans fondement empirique ou un exposé d’anecdotes masquées par un discours «savant» aussi pompeux que vide. Dans un tel contexte, les connaissances produites perdent toute portée heuristique pour n’apparaître que comme simples justificatifs, voulus ou non, d’une politique économique, sociale  plus ou moins adaptée. Ceci n’est clairement pas acceptable, ne serait ce que parce que cela appauvrit la recherche sociale africaine. Il est urgent de discuter des fondements méthodologiques de nos connaissances actuelles pour mettre fin à l’impunité scientifique en Afrique et en dehors et ainsi insuffler un nouvel élan aux sciences sociales africaines à travers un soutien aux jeunes chercheurs.

Le devenir des jeunes chercheurs en sciences sociales commence par une excellente maîtrise des processus de la recherche et leur utilisation patiente à des situations concrètes tel que requis par leur travail sur le terrain, aux archives et à la bibliothèque. Malheureusement, la combinaison des crises prolongées dans les systèmes d’enseignement supérieur et du nombre grandissant d’africanistes qui ont succombé à la tentation de prendre des libertés avec la rigueur méthodologique, signifie que les chercheurs sont mal préparés pour la recherche sociale indépendante. C’est la raison pour laquelle le secrétariat du CODESRIA propose de réunir de jeunes chercheurs africains autour des questions épistémologiques et méthodologiques dans le but de contribuer à la création d’un espace critique qui concilierait l’empirisme courant avec la rigueur logique des préalables épistémologiques si indispensables à l'avènement de toute imagination scientifique. Une telle perspective commande que soient soumis à la critique du terrain africain les étapes, les outils et les grands courants théoriques contemporains qui y sont engagés. La question principale sera alors la suivante: comment établir un lien fécond entre théories et terrains en tenant compte de l’état des savoirs et des techniques mobilisables et de l’évolution des sociétés africaines? L’opposition habituelle entre méthodes quantitatives et qualitatives repose sur le fait que la pratique scientifique a été alourdie par une fausse perception de la validité des procédures de la recherche: une trop grande fétichisation du chiffre a laissé peu de crédit aux orientations qualitatives perçues comme trop inconstantes par rapport à l’exactitude supposée et à la «dureté» de la souveraine quantification. Or, au-delà des querelles académiques, il nous faut insister sur la recherche de moyens appropriés à l’exploration de la dynamique sociale africaine, extrêmement complexe, qui échappe souvent à la rigide emprise, trop systématique, des approches quantitativistes.

La session 2011 sera consacrée à l’examen des conditions de la mise en œuvre et de la validité d’une perspective qualitative sur les terrains africains. A cet effet, les ateliers sont ouverts à toutes les disciplines des sciences sociales qui sont toutes confrontées aux difficultés d’appréhension de la réalité sociale comme elles sont constamment en prise avec les performances limitées des techniques de collecte et d’analyse des données suspectées, parce que dites «qualitatives», d’un grave manque de rigueur scientifique. Le dévoilement du sens caché de la vie sociale leur serait ainsi irrémédiablement inaccessible. Les axes suivants doivent alors être placés au centre de la discussion:

En partant d’une remise en cause de la distinction hâtivement établie entre recherche «quantitative» et recherche «qualitative», l’atelier s’efforcera par l’examen critique de ce clivage traditionnel de poser le problème de la mesure dans les sciences sociales; le mode de traitement des données recueillies répond à la fois aux contraintes du terrain et aux choix paradigmatiques d’interprétation des données. Une telle remise en question devrait nous conduire finalement à interroger les formes et les conditions de «quantification» du «qualitatif». Le caractère non métrique et compréhensif de l’approche qualitative, opposé à celle mathématique et explicative de la quantification, est-il définitivement certifié?

Contre l’illusion du savoir immédiat, il est impératif de poser clairement les principes méthodologiques de la «construction de l’objet» comme articulation hypothétique d’une reconstruction théorique de la réalité sociale. Cette opération cruciale impose que soit soumis à une intense vigilance épistémologique le statut du chercheur, le rôle systématique des théories et des outils de recherche.

L’enquête en tant que procédure de confrontation au terrain d’un corps d’hypothèses nécessite que soit fait un choix raisonné des instruments techniques de collecte des données, des «faits». Les outils traditionnels de recherche qualitative tels que les interviews, l’observation, l’étude des archives et d’autres moins usités comme la photographie, seront passés en revue, afin de déterminer leurs potentiels dans la construction de projets de recherche.

L’atelier méthodologique est destiné aux étudiants doctorants et aux jeunes chercheurs africains des pays de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Ouest Francophones. La langue de travail est le français. La session sera conduite par un directeur secondé par une équipe de trois enseignants tous reconnus pour leur compétence sur le thème de la session. L’équipe pédagogique outre la préparation effective des cours et des sorties sur le terrain proposera aux lauréats un recueil de textes sur le thème de l’atelier. Les chercheurs désirant faire partie de l’équipe pédagogique sont priés d’envoyer leurs dossiers de candidatures qui comprendront un CV actualisé et un résumé des questions qu’ils souhaiteraient aborder en quatre cours de deux heures chacun. Le résumé soumis devra être assez détaillé pour permettre au directeur de l’atelier de préparer un syllabus pour les personnes ressources et les lauréats. L’équipe pédagogique outre la préparation effective des cours et des sorties sur le terrain proposera aux lauréats un recueil de textes sur le thème de l’atelier.

Quant aux jeunes chercheurs qui aimeraient participer à cet atelier, ils doivent envoyer un dossier de candidature qui comprendra les pièces suivantes :

1. Une lettre de candidature indiquant le thème de recherche du postulant.
2. Un projet de recherche (trois à cinq pages maximum) présentant clairement la problématique, la pertinence du terrain, le cadre théorique et méthodologique utilisé ainsi que les problèmes méthodologiques et épistémologiques rencontrés
3. Un curriculum vitae détaillé et actualisé
4. Deux lettres de recommandation:
5. une du directeur de la thèse ou d'un autre superviseur montrant la pertinence du projet de recherche, l’état d’avancement de la recherche et l(es) approche(s) théorétique(s) et méthodologique(s) utilisée(s) et les résultats attendus;
6. une autre du directeur du département ou d'un autre professeur sur les mérites et le potentiel académiques du candidat.
7. Une lettre d’affiliation institutionnelle.

La sélection des dossiers se fera en fonction du caractère novateur de la proposition de recherche, de l’équilibre en genre et de la répartition géographique qui en elle même sera un important aspect de l’atelier.

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 31 Mars 2011.  Les dossiers sont adressés à:

ATELIERS  METHODOLOGIQUES SOUS-REGIONAUX
CODESRIA
B.P. 3304, Dakar, CP 18524 – Sénégal.
Tel: +221-33 825.98.22/23
Fax: +221-33 824.12.89
E-mail: methodological.workshop@codesria.sn

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AVIS DE RECRUTEMENT
 
« Action Contre la Faim est une association humanitaire fondée en 1979,
reconnue d'utilité publique. Les équipes sur le terrain travaillent dans 47 pays, et  les domaines de la nutrition, de la santé mentale, de la sécurité alimentaire, et de l’eau et assainissement. Structurée en réseau international, Action Contre la Faim est représentée à
Londres, Madrid, New York, Montréal et Paris. »
 
Recrute d’urgence au niveau de la ville de Man :
Dans le cadre de son Programme Eau Assainissement Hygiène à l’Ouest
 
Un (1) Responsable d’équipe promotion à l’hygiène
Qualifications : Enseignant, Formateur ou Expérience Professionnelle dans le domaine
Compétences requises : Gestion d’équipe et Planification des activités – Aptitudes Communicationnelles – Flexibilité – Dynamisme – Bonne capacité d’organisation – Bonne capacité à rédiger des rapports – Bonne connaissance de la zone d’Intervention
Objectifs principaux : Définir le contenu, organiser et superviser les séances de promotion à l’hygiène auprès des populations ciblées et encadrer la collecte et l’analyse des données – Développer des stratégies pour promouvoir l’hygiène – Représenter l’organisation auprès des partenaires  – Former et mobiliser les membres des  communautés bénéficiaires – Encadrer l’équipe
 
Quatre (4) Enquêteurs promoteur à l’hygiène
Qualifications : Niveau CAP et Expérience Professionnelle
Compétences requises : Planification des activités – Aptitudes communicationnelles – Flexibilité – Dynamisme – Bonne capacité d’organisation – Bon esprit d’équipe – Esprit critique, curiosité – Autonomie dans le travail – Connaissance des langues locales – Bonne capacité à rédiger des rapports – Bonne connaissance de la zone d’intervention
Objectifs principaux : Participer à la définition du contenu, organiser les séances de promotion à l’hygiène auprès des populations ciblées, collecter et analyser les données auprès des populations – Participer au développement des stratégies pour promouvoir l’hygiène – Former et mobiliser les membres des communautés bénéficiaires – Effectuer la collecte de données – Participer à l’analyse des données
 
Un (1) Responsable d’équipe distribution
Qualifications : Niveau CAP et Expérience Professionnelle
Compétences requises : Gestion d’équipe et planification des activités – Bonne capacité d’organisation – Connaissance de l’arithmétique – Bonne connaissance de la zone d’intervention – Bon relationnel – Sens de l’autorité
Objectifs principaux : Organiser et superviser les distributions des Kits d’hygiène – Préparer et mettre à jour les listes des bénéficiaires – Représenter l’organisation auprès des partenaires – Préparer et diriger la distribution – Encadrer l’équipe de distribution
 
Six (6) Enregistreurs- Distributeurs
Qualifications : Niveau CAP ou Connaissance des Bases Arithmétiques
Compétences requises : Bonne capacité à travailler en équipe – Connaissance de l’Arithmétique – Capacité d’organisation – Rigueur – Capacité de communication – Bon relationnel – Bonne connaissance de la zone et des coutumes locales – Connaissance des langues locales
Objectifs principaux : Collecter/Établir et vérifier les listes de bénéficiaires – Organiser le stockage des kits d’hygiène et participer à leur distribution  aux bénéficiaires sélectionnés – Collecter/Établir les listes des bénéficiaires – Vérifier les listes de bénéficiaires – Organiser le stockage sur le point de distribution – Distribuer les kits et articles aux bénéficiaires
 
 
Important :
Ces postes sont basés à l’Ouest (Man,Zouan Hounien et Danané)
Durée : CDD de trois (3) mois 
Candidature  féminine vivement  encouragée
 
Tous les candidat(e)s intéressé(e)s par ces postes doivent envoyer leur Lettre de Motivation et Curriculum Vitae avec au moins 02 références avant le vendredi 11 Mars à 17 H à nos bureaux sis à Man Quartier  SARI route du Domoraud ou à l’adresse suivante recrutement@ci.missions-acf.org

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AVIS DE RECRUTEMENT
 
« Action Contre la Faim est une association humanitaire fondée en 1979, reconnue d'utilité publique. Les équipes sur le terrain travaillent dans 47 pays, et  les domaines de la nutrition, de la santé mentale, de la sécurité alimentaire, et de l’eau et assainissement. Structurée en réseau international, Action Contre la Faim est représentée à
Londres, Madrid, New York, Montréal et Paris. »
 
Recrute d’urgence :
Dans le cadre de son Programme Eau Assainissement Hygiène
pour lutter contre le Choléra dans la Ville d’Abidjan
 
Un (1) Responsable Programme Eau Assainissement Hygiène
 
Qualifications : Ingénieur dans le secteur EAH et/ou diplôme de santé publique
 
Compétences requises : Connaissances et expériences en épidémiologie, particulièrement en choléra – Expérience dans le domaine de l’eau et assainissement (hydraulique, hydrogéologie, santé publique, assainissement…) – Capacité d'analyse, de synthèse et de propositions d'actions – Esprit pragmatique – Bonne capacité de coordination – Qualités relationnelles et diplomatiques – Capacité d’organisation du travail et d’encadrement d’équipe – Expérience des problématiques liées aux crises humanitaires – Connaissances informatiques – Bon niveau d’anglais ou de français
 
Objectifs principaux : Contribuer à enrayer la propagation de l’épidémie de choléra sévissant sur la ville d’Abidjan - Renforcer les capacités des acteurs locaux dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la propagation de l’épidémie de choléra - Mettre en œuvre la réponse d’ ACF avec les partenaires identifiés dans la zone d’intervention - Coordonner la réponse ACF avec les acteurs humanitaires et gouvernementaux - Suivre et analyser l'évolution des données épidémiologiques avec l'intervention des acteurs soutenus par ACF dans la zone d’intervention.
 
Important :
Ce poste est basé à Abidjan - CDD de trois (3) mois  - Candidature  féminine vivement  encouragée
 
Tous les candidat(e)s intéressé(e)s par ces postes doivent envoyer leur Lettre de Motivation et Curriculum Vitae avec au moins 02 références avant le mardi 08 Mars à 17 H à l’adresse suivante recrutement@ci.missions-acf.org

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