mardi 2 octobre 2012
Rififi au concours d'entrée à l'école des ingénieurs de l'INP-HB de Yamoussoukro : Bacongo s'explique
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo, a organisé une conférence de presse, hier, lundi 01er octobre 2012, dans les locaux de son ministère, au Plateau. Ce, pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur les résultats du concours d’entrée dans les écoles d’ingénieurs de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Selon le ministre, après le bac, des étudiants à la suite d’étude de dossiers entrent dans les écoles préparatoires de l’INP-HB pour deux ans de formation. A la suite de ces deux ans, ces derniers passent un concours pour entrer dans les différentes écoles d’ingénieurs dudit institut. Pour cette année, les résultats catastrophiques (moyennes en dessous de 10 sur 20) après délibération du jury ont réduit le nombre d’admis dans ces écoles. Une situation mal appréciée par « les parents et leurs progénitures qui ont commencé à battre des pavés et à manifester dans les rues pour montrer leur mécontentement , vis-à-vis des résultats et ont menacé de s’en prendre au ministère », a-t-il expliqué. Mais, cette réaction ne dérange en rien le ministre Cissé Ibrahima Bacongo qui a déclaré que « les concours ne vont pas être repris, ceux qui marchent peuvent le faire sur plusieurs jours, mais rien ne va changer et je pense que la solution alternative de la Directrice générale de l’Enseignement supérieur (DGES) est inutile », a-t-il lancé. En fait, cette solution prévoit pour ceux des étudiants ayant échoué de passer le concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS), reprendre leur classe ou aller dans les cycles cours de l’institut. Pour lui, il appartient aux parents de trouver les solutions pour leurs enfants, même s’ils pensent que le ministère est responsable de cette situation dans une certaine mesure. Aussi, le fait d’avoir exercé dans un gouvernement où sa marge de manœuvre était réduite, a-t-il fait perdurer le laisser aller et la défiance.
Source de l'article et de la photo : abidjan.net
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