mercredi 31 octobre 2012
Cissé Bacongo "Les arriérés de bourse seront payés"
Ibrahim Bacongo, était l’invité de la tribune du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), le jeudi dernier, à L’hôtel Ivoire. Cette 7ème édition avait pour thème « Université de Côte d’Ivoire, la nouvelle vision du gouvernement » a, dans la partie des échanges, permis à l’invité du Gepci de donner des précisions sur certaines questions que se pose l’opinion. Toutes les questions ont été passées au peigne fin et sans détour, le ministre a répondu aux questions des confrères.
Antenne de l’Inset de Cocody
L’Institut national des sciences et techniques (Inset) est une école de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny (Inphb), l’Inset se trouve à Yamoussoukro. Les étudiants de cette école sont à Yamoussoukro et doivent être à Yamoussoukro. L’antenne de Cocody est autre chose et selon le décret qui l’a créee, elle est chargée de trouver des stages, de trouver du travail aux étudiants qui ont fini leurs études, et enfin de trouver des partenariats avec d’autres structures. L’antenne ne fait pas de formation à Abidjan, c’était une aberration que nous avons corrigée, donc désormais tout le monde à Yamoussoukro. L’antenne de Cocody est bel et bien à Cocody.
Situation de l’Inphb
L’Inphb se trouvait dans une situation difficile, au plan des infrastructures, au plan des équipements, au plan des ressources humaines, mais j’ai bon espoir que cette école va rebondir parce que c’est une nouvelle équipe qui a été mise en place et dirigée par le Pr. N’guessan Koffi avec un nouveau secrétaire général qui est Sylla Adama. Nous avons notre ami Daniel Perpetul qui, par sa connaissance des différentes filières et ses relations, essaie d’aider la direction et avec cette nouvelle équipe, nous avons espoir que cette nouvelle équipe va faire en sorte que l’Inphb rebondisse.
La direction des marchés publics et le choix des marchés concernant la réhabilitation des Universités?
La direction des marchés publics a été bel et bien associée. Les contrats n’ont pas été signés quelque part dans un bureau du ministère de l’Enseignement supérieur. Tout s’est fait dans la plus grande transparence. Pourquoi vous regardez les petits détails qui ne vont pas. Les universités ont été fermées, à peine ont-elles été fermées que les gens ont commencé par écrire pourquoi ne pas mettre des capitaux pendant que les travaux se déroulent et y faire des cours…Est-ce qu’il fallait, dans une situation pareille se conformer à une procédure longue, courte normale ou urgente comme c’est le cas. Nous avons décidé d’utiliser la procédure d’urgence qui se trouve dans le code des marchés publics. On n’est pas sorti des procédures des marchés publics, on a utilisé la procédure d’urgence, c’est ce qui a été fait avec la direction des marchés publics. Peut-être que la procédure n’a certes pas été ce que vous auriez souhaité mais nous avons de très belles universités dont le monde entier est fier. Peut-être que ça fait mal à vos camarades que tout le monde soit fier mais le monde entier est fier et tout le monde est fier et vient à Abidjan, tout le monde va à Bouaké pour voir ce que sont devenues vos universités. Et d’ailleurs, le président de la Commission européenne Barroso y était pour donner un cours à nos étudiants. C’est ce que nous devons retenir plutôt que de nous appesantir sur les détails.
Les arriérés de bourses
Les arriérés de bourses seront payés. C’est sûr et ça va être payé. Il n’y a aucune difficulté.
Les risques de recalage des étudiants
Le travail qui a été fait depuis mai jusqu'à maintenant, c’est de faire en sorte que les niveaux des étudiants soient distingués avec précision. Chaque étudiant a été identifié comme appartenant à une entité, à une Ufr et appartenant à un niveau. Il ne peut y avoir de difficultés Quand il ya des cas litigieux, ces cas litigieux sont traités avec la plus grande précaution possible avec les responsables d’universités, les responsables des d’Ufr auquel les appartient l’étudiant
Recrutement de 200 enseignants
Le 30 octobre prochain, nous allons faire une session ordinaire de la Commission nationale de recrutement des enseignants du supérieur. Nous allons recruter en nombre et en quantité suffisante, les enseignants qu’il faut pour couvrir les 5 universités. Je répète bien que le 30 octobre prochain, la Commission nationale de recrutement des enseignants va se réunir pour recruter de nouveaux enseignants. Nous avons, en ce moment, 270 dossiers qui vont être examinés. Si ces 270 dossiers sont jugés acceptables, ils seront acceptés.
Le Pr Yao-N’dré et le Pr Mamadou Koulibaly, probable retour à l’enseignement
Ils sont enseignants, ils sont tous les deux professeurs titulaires, l’un a été président de l’Assemblée nationale, l’autre président du Conseil constitutionnel, s’ils veulent revenir pour reprendre leur poste, je n’y vois pas d’inconvénient.
Système Lmd, une erreur pédagogique
Le système Lmd est le système qu’il faut pour répondre à une problématique qui est l’inadéquation entre la formation et l’emploi. On ne dira pas voilà des étudiants, ils ont des diplômes et ils ne trouvent pas du travail…Le système Lmd est une réponse à cela. Donner des cours à l’université pour les besoins des entreprises. Le système, Lmd, c’est enseigner autrement, c‘est apprendre autrement, c’est étudier autrement pour les besoins des entreprises.
Orientation des bacheliers
L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté une politique qui consiste à orienter tous les bacheliers. Les uns dans le public, les autres dans le privé. Il n’y aura pas un seul qui ne sera pas orienté.
Le droit d’inscription à l’université
Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, voici comment nous avons compris la décision qui a été prise par le gouvernement de fixer la barre de la part contributive des étudiants aux frais d’inscription à 30.000 francs. C’est le 1/3 des frais d’inscription qui a été mis à la charge des étudiants Nous avons considéré que cette part contributive de 30.000 francs correspondait aux 100.000, c'est-à-dire au premier niveau c'est-à-dire le L mais en ce moment le M et D devraient suivre. Mais si nous devons suivre la logique du gouvernement, c’est le 1/3 que le gouvernement a décidé de mettre à la charge des étudiants. Le 1/3 de 100.000 pour le L et le 1/3 de 200.000 pour le Master 1 et master 2 c’est 60.000 et le 1/3 de 300.000 pour le D, c’est 90.000. Pourquoi ce droit d’inscription a été augmenté, il ne s’agit pas d’augmentation, il s’agit simplement d’alignement. Nous passons d’un système à un autre. Le système actuel n’a absolument rien à voir avec l’ancien système. Et le système actuel a ses exigences. Quand on parle de tutorat dans le cadre du LMD, le tuteur doit être payé. Toutes les mesures qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Lmd ont un coût. On ne peut pas aller dans le système Lmd et s’accommoder de droit d’inscription de 6.000 qui ne correspondait à rien. Qui favorisait la sédentarisation, qui favorisait la gratification. Ce qui n’a pas de coût n’a pas d’importance. Partout dans le monde, c’est comme ça que ça se fait. Tout ce qui a de la valeur a un coût.
Source de l'article et de la photo : abidjan.net
mardi 16 octobre 2012
Ouverture du compte de la Mutuelle des enseignants et des chercheurs élargie aux membres du personnel qui le désirent
Chers maîtres, Chers collègues chers artisans de l'UAO,
La nouvelle est très bonne! Depuis le mardi 9 octobre, la mutuelle des enseignants et des chercheurs élargie aux membres du personnel qui le désirent a pris forme.
En effet, sur proposition du Président, le comité ad hoc a pris l'initiative d'ouvrir un compte avec un dépôt de1000 000 de Fcfa( un million de francs) à l'agence BHCI de Bouaké. Il est bon de rappeler que cette somme représente la part de l'UAO dans le don du Président de la République aux universités lors de la cérémonie du 3 septembre 2012 à Abidjan.
A cette étape, succédera début novembre celle de l'AG constitutive qui donnera le départ effectif de notre association d'entraide. La réussite de cette entreprise requiert la participation de tous et la contribution de chacun.
Merci de vous rendre disponible pour la mise en place de ce bien commun.
Pour le COMITE AD HOC .
Dr KABLAN Adiaba Vincent.
NB : vous trouverez en pièce jointe, la copie du reçu du premier versement représentant le don du président de la république
mercredi 10 octobre 2012
Transformation des unités régionales d'enseignement supérieur en universités de plein exercice
Le mercredi 10 octobre 2012, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h à 12h00 au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef d’État.
L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :
A/- Mesures Générales
- Projets de lois
- Projets de Décrets
B/- Mesures individuelles
C/- Communications
D/- Divers
A/- MESURES GENERALES / PROJETS DE LOIS
1- Au titre du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté un projet de loi portant modification de l’alinéa 2 de l’article 9 de la loi n°2002-102 du 11 février 2002 relative à la création, à la gestion et au financement des parcs nationaux et des réserves naturelles.
En raison de la crise politique survenue en 2002, le délai transitoire de cinq ans accordé au gouvernement pour procéder par décret à la modification des limites administratives des parcs et réserves, n’a pu être tenu. Le présent projet de loi accorde au gouvernement un délai supplémentaire de deux ans en vue de lui permettre de procéder par décret, à cette délimitation des parcs et réserves de Côte d`Ivoire, en vue d`assurer l`équilibre de notre écosystème.
2- A/-MESURES GENERALES / PROJETS DE DECRETS
1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Industrie
Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté un décret portant organisation du Ministère d’Etat, Ministère de l’Industrie.
Les missions dudit Ministère s`articuleront désormais autour de deux axes majeurs, qui sont le développement de l’activité industrielle et la promotion du secteur privé.
2- Au titre du Ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur, le Ministère du Commerce, le Ministère du transport, le Ministère délégué auprès du premier Ministre, chargé de la justice
Sur présentation du Ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, le Conseil a adopté un décret modifiant le décret n°79-477 du 06 juin 1979, portant interdiction de fumer dans certains locaux à usage collectif.
Le tabagisme tue près de 6 millions de personnes chaque année dans le monde, dont plus de 10% ont été exposées passivement à la fumée.
Ce décret vise à protéger les populations contre l’exposition à la fumée du tabac, par l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la création d’espaces non-fumeurs et par la mise en place de sanctions.
3- Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté six (6) décrets :
● Un décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des Universités.
Le dispositif d’enseignement supérieur et de recherche scientifique connaît depuis plusieurs années de nombreux dysfonctionnements d’ordre structurel, pédagogique et fonctionnel. Ces dysfonctionnements résultent pour l’essentiel, d’une gouvernance inadaptée, et du manque de cohérence des textes en vigueur avec la loi sur les Etablissements Publics Nationaux (EPN).
Le décret adopté prend en compte la nécessité de procéder à la restructuration de l’administration des universités, ainsi que la mise en cohérence de leur fonctionnement avec la loi n°98-388 du 02 juillet 1998 (fixant les règles applicables aux Etablissements Publics Nationaux, portant création de catégories d’établissements publics, et abrogeant la loi n°80-1070 du 13 septembre 1980).
• Trois autres décrets précisent les attributions, l’organisation et le fonctionnement des Universités Félix HOUPHOUET BOIGNY, Nangui ABROGOUA, et Alassane OUATTARA.
• Enfin, deux décrets transforment les Unités Régionales d’Enseignement Supérieur (URES) de Korhogo et de Daloa, en universités de plein exercice, qui prennent les dénominations de ‘’Université Péléforo Gon COULIBALY’’ et ‘’Université Jean LOROUGNON GUEDE’’.
4- Au titre du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle
Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté un décret portant restructuration de l’établissement public dénommé Agence Nationale de la Formation Professionnelle (AGEFOP).
Ce décret permettra à cette Agence de se recentrer sur sa mission originelle d’ingénierie et de formation, d’améliorer son fonctionnement, et d’organiser la participation effective des milieux professionnels au développement de la formation professionnelle dans notre pays.
5- Au titre du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté un décret portant création, organisation et fonctionnement de la Plateforme Nationale de Réduction des Risques et de Gestion des Catastrophes.
La Plateforme mise en place est conforme aux recommandations du «Cadre d’Action de Hyogo (CAH)», de l’Union Africaine, de la CEDEAO et de l’UEMOA. C’est un cadre institutionnel intersectoriel, placé sous l’autorité du Premier Ministre.
6- Au titre du Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique
Sur présentation du ministre, le Conseil a adopté un décret créant un nouveau Conseil National de la Jeunesse (CNJ) de Côte d’Ivoire, en lieu et place de la structure précédente (résultant du décret n° 72-745 du 24 novembre 1972), qui ne reflétait plus les évolutions et mutations que la société Ivoirienne a connues depuis les années 1980.
Le décret adopté clarifie la nature juridique du CNJ, explicite et réoriente plus précisément ses missions, de façon à renforcer le mouvement associatif des jeunes ivoiriens, et à les conduire vers plus d’autonomie et de responsabilité.
B/-MESURES INDIVIDUELLES
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères
Le Conseil a adopté trois (3) décrets portant extension de champs diplomatiques :
• Ainsi, M Daouda DIABATE est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près le Commonwealth des Bahamas, avec résidence à Washington (USA)
• M. Georges ABOUA est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République unie de Tanzanie, avec résidence à Addis-Abeba (Ethiopie)
• Mme Janine TAGLIANTE-SARACINO est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République de Croatie, avec résidence à Rome (Italie)
Enfin, le Conseil a procédé à la nomination de M Yacouba ATTA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République de Turquie, avec Résidence à Ankara.
C/ COMMUNICATIONS
1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères
Le Conseil a adopté cinq communications :
• La première est relative à l’Accord signé entre le Gouvernement Ivoirien et la Fondation Mondiale du Cacao (WCF) le 19 juillet 2012 à Washington.
La contribution de la Fondation Mondiale du Cacao, d’une valeur de 3.635.250 dollars US, permettra de mieux lutter contre la traite, l’exploitation et le Travail des Enfants.
• Trois communications portent sur les missions conjointes d’Inspection dans les missions diplomatiques et consulaires.
Ces missions, composées d’inspecteurs du Ministère de l’Economie et des Finances et du Ministère des Affaires Etrangères, effectueront un inventaire des biens et équipements acquis par les Missions Diplomatiques et Consulaires de Côte d’Ivoire à Conakry (Guinée), Riyad et Djeddah (Arabie Saoudite), Tunis (Tunisie), New-York et Washington (Etats-Unis d’Amérique), Kinshasa (République Démocratique du Congo), Ottawa (Canada) et Brasilia (Brésil).
• Une cinquième communication est relative aux missions qui seront effectuées par le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, en collaboration avec la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), aux Etats Unis d’Amérique, au Canada, en Allemagne et en Espagne. Ces missions auront pour objet d’informer, sensibiliser et organiser la Diaspora Ivoirienne dans ces pays, en vue de l’impliquer davantage dans le processus de réconciliation nationale en cours.
2- Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine
Le Conseil a adopté une communication relative à l’évolution des négociations de l’Accord de Partenariat Economique (APE) avec l’Union Européenne et ses conséquences sur l’économie ivoirienne.
L’APE intérimaire signé le 26 novembre 2008 (en attendant la conclusion d’un accord régional incluant tous les pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Mauritanie), n’a pas encore été notifié par la Côte d’Ivoire à l’Union Européenne en vue de sa mise en œuvre.
En raison des menaces sur le futur des échanges commerciaux de la Côte d’Ivoire avec l’Union Européenne, le Conseil des ministres a autorisé la mise en œuvre d’actions permettant l’examen des questions urgentes et la prise des décisions appropriées.
3- Au titre du Ministère de l’Education Nationale
Le Conseil a adopté une communication relative au relèvement du niveau de recrutement des Candidats au Concours Direct d’entrée dans les Centres d’Animation et de Formation Pédagogique (CAFOP), session 2013.
Désormais, seuls les candidats titulaires du Diplôme du baccalauréat de l’enseignement secondaire seront autorisés à concourir à l’entrée dans les CAFOP.
Cette réforme permettra, entre autres ;
-de relever le niveau de formation des formateurs de l’enseignement préscolaire et primaire,
-de donner aux apprenants une formation de qualité, et de relever le taux de réussite dans l’enseignement préscolaire et primaire.
4- Au titre du Ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PME
Le Conseil a adopté une communication relative à la participation de la Côte d’Ivoire à la 13ème édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (B. Faso).
La Côte d’Ivoire, qui ambitionne de reprendre sa place de leader en matière d’artisanat dans la sous-région, participera avec environ deux cents (200) artisans, à la treizième édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) et à la dixième Assemblée Générale du Comité de Coordination pour le Développement et la Promotion de l’Artisanat Africain (CODEPA).
D / Divers
-Le Ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense, a informé le Conseil de la cérémonie de baptême de la promotion d’élèves officiers et sous-officiers de l’Ecole de Gendarmerie, qui se tiendra le jeudi 11 octobre 2012, en présence du Chef de l’Etat.
-Le conseil a été informé de la participation du Chef de l’Etat au 14ème sommet de la Francophonie, à Kinshasa (RDC), du 12 au 14 octobre 2012, sur le thème ‘’Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale’’.
Source de l'article : abidjan.net
A 5 jours de la reprise des cours à l’université : Les étudiants entre doute et espoir
Un véritable parcours du combattant pour réussir son enrôlement physique, étape décisive avant l’inscription proprement dite à l’université. Pendant ce temps, la reprise effective des cours est annoncée pour le 15 octobre prochain.
«Ouf ! Ça y est ! J’ai fini ! Ils ont bien vérifié mes fiches», s’exclame, le téléphone à l’oreille, un étudiant au sortir de l’amphi criminologie ce mardi. Il a raison d’être si heureux. Dans cet amphi de l’université Félix Houphouet-Boigny, près de 300 étudiants attendent leur tour de passage pour régulariser l’inscription en ligne. « Voyez-vous toutes ces écritures en rouge sur ma fiche ? Cela veut dire que mon deuxième enrôlement en ligne n’a pas été un succès.
Pourtant, les cours reprennent dans cinq jours», s’impatiente un autre apprenant de l’Ufr langues littératures et civilisations.
Payez 500F pour passer….
Depuis une semaine, K.L, étudiante en licence de droit, peine quant à elle, à achever son inscription. Toute éreintée, elle est tout de même décidée à en finir. « Aujourd’hui, je ne rentre pas chez moi sans avoir trouvé une solution à mon problème ». De quoi s’agit-il ? Selon les explications de la jeune fille, elle est introuvable dans les fichiers alors qu’elle a bien effectué son inscription administrative de 2010. «Nous sommes nombreux dans ce cas et, depuis, nous n’avons pas d’interlocuteur. Lundi, ils nous ont demandé de nous mettre dans une salle.
Il n’y a pas eu de suite ». Ceux des apprenants qui n’ont aucun problème de fiches forment une longue queue en direction de l’amphi Niangoran Bouah. On les aperçoit depuis les couloirs du département de droit, tellement qu’ils sont nombreux. Débout, certains se servent de leur parapluie pour braver les rayons ardents du soleil de midi. D’autres réservent leur place dans le rang, et se mettent à l’abri, sous l’ombre des bâtiments. «Il faut se réveiller à 2h du matin pour vite achever son enrôlement », ironise-t-on dans la queue. Les étudiants pestent aussi contre l’absence de cantine sur place. « Nous ne pouvons ni manger ni boire ici. Or, si nous partons hors du campus, nous risquons de perdre notre place dans le rang», font-ils observer. Un autre fait nouveau, à la différence des années académiques antérieures, aucun activiste de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) n’est visible dans les parages. Apparemment, il n’y a plus de privilégiés pour accéder à la salle d’enregistrement, comme du temps des combines imputées à cette organisation d’étudiants. Mais certaines vieilles habitudes demeurent. Il faut contourner l’amphi Niangoran Bouah pour le vivre. Un vigile bien musclé est à l’entrée annexe. Un petit monde se bouscule pour forcer le passage. On a l’impression qu’il veille au grain lorsqu’il repousse ces visiteurs indélicats. Pure mystification! Si vous êtes refoulés, c’est que vous n’avez pas déboursé 500F Cfa. Le marchandage se fait au vu de tous. «Chef, j’ai 2000F, donne-moi 1500F», supplie un étudiant. Et au vigile de répondre, «mets-toi de ce côté. Ton cas est réglé». C’est la mort dans l’âme qu’il nous laisse (enfin) rentrer sans que nous n’ayons payé. Depuis une dizaine de minutes, la sentinelle n’était pas réceptive à notre requête d’accéder à la salle. Et pourtant, nous avions décliné notre identité en vue d’échanger avec les responsables de l’enrôlement. Un agent nous a renvoyé à la tutelle. «Les responsables sont repartis avec le ministre Cissé Bacongo. Il était là ce matin ». L’agent, visiblement émoussé, reste moins bavard sur le nombre d’enrôlés par jour. « Nous travaillons tant qu’il y a des pétitionnaires », assure-t-il.
Source de l'article et du titre : abidjan.net
mardi 2 octobre 2012
Rififi au concours d'entrée à l'école des ingénieurs de l'INP-HB de Yamoussoukro : Bacongo s'explique
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo, a organisé une conférence de presse, hier, lundi 01er octobre 2012, dans les locaux de son ministère, au Plateau. Ce, pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur les résultats du concours d’entrée dans les écoles d’ingénieurs de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Selon le ministre, après le bac, des étudiants à la suite d’étude de dossiers entrent dans les écoles préparatoires de l’INP-HB pour deux ans de formation. A la suite de ces deux ans, ces derniers passent un concours pour entrer dans les différentes écoles d’ingénieurs dudit institut. Pour cette année, les résultats catastrophiques (moyennes en dessous de 10 sur 20) après délibération du jury ont réduit le nombre d’admis dans ces écoles. Une situation mal appréciée par « les parents et leurs progénitures qui ont commencé à battre des pavés et à manifester dans les rues pour montrer leur mécontentement , vis-à-vis des résultats et ont menacé de s’en prendre au ministère », a-t-il expliqué. Mais, cette réaction ne dérange en rien le ministre Cissé Ibrahima Bacongo qui a déclaré que « les concours ne vont pas être repris, ceux qui marchent peuvent le faire sur plusieurs jours, mais rien ne va changer et je pense que la solution alternative de la Directrice générale de l’Enseignement supérieur (DGES) est inutile », a-t-il lancé. En fait, cette solution prévoit pour ceux des étudiants ayant échoué de passer le concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS), reprendre leur classe ou aller dans les cycles cours de l’institut. Pour lui, il appartient aux parents de trouver les solutions pour leurs enfants, même s’ils pensent que le ministère est responsable de cette situation dans une certaine mesure. Aussi, le fait d’avoir exercé dans un gouvernement où sa marge de manœuvre était réduite, a-t-il fait perdurer le laisser aller et la défiance.
Source de l'article et de la photo : abidjan.net
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