lundi 26 novembre 2012
Le nouvel étudiant selon le Pr. Francis Akindès
Le mercredi 24 octobre 2012, s’est tenue à l’Université Alassane Ouattara une table ronde sur le thème suivant : Quelles contributions des étudiants à l’avènement de l’université nouvelle ?
Cette table ronde s’est tenue à la faveur de la célébration de la journée internationale des Nations Unies. Le principal conférencier de cette journée de réflexion était le Professeur Francis Akindès, Enseignant-Chercheur au département de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
Pour le Conférencier, il y a eu deux moments dans la vie de l’Université de Côte d’Ivoire. Le premier remonte au début des années 70, où l’étudiant recevait tout de l’État. C’était l’âge d’or de notre Université. Le second moment se situe dans la période des années 90, après l’avènement du multipartisme. Á cette époque, on assiste à l’amenuisement des bourses, à l’organisation des grèves sauvages, aux violences physiques. Aussi, voyions-nous un phénomène frappant, c’est le monopole du pouvoir par un seul syndicat estudiantin trop fort. C’est dire que c’était le règne de la pensée unique. Selon le Maître, l’université qui était le temple de l’excellence autrefois est devenue le lieu de la culture de la tricherie et de la médiocrité. Cependant, l’enseignant-chercheur s’est posé une question en vue de trouver l’Université l’idéale, comment revenir à une Université nouvelle ?
Pour ce faire, le conférencier a donné des propositions de solutions : il faut un nouveau contrat social. Mais c’est quoi ce contrat social ? Il s’agit d’une interaction entre parties prenantes, les investisseurs, les collectivités locales et les élus locaux en vue de développer les fruits de la recherche.
Que les partis politiques préservent l’espace académique. Il a signifié aux étudiants que la connaissance n’aime pas le bruit, c’est pourquoi il a souhaité qu’ils soient les témoins de leur avenir et d’être des étudiants exemplaires. Aux responsables des mouvements estudiantins, il leur a signifié d’accepter la culture de la différence en tolérant d’autres l’existence d’autres groupes syndicaux. Aux Autorités universitaires, le chercheur leur a fait savoir qu’il faut redonner vie à une vraie culture de la vie à travers le sport, les clubs de dance et de spectacles. Avant de terminer, il a plaidé auprès de ses collègues pour dire qu’ils ne doivent pas être que des maîtres mais des témoins. Ce qui signifie qu’ils doivent pouvoir tenir l’avenir des impétrants en main.
Pour finir, Pr. Akindès à dit toute sa joie d’avoir apporté sa pierre à la construction de l’Université Alassane Ouattara et a souhaité que de telles rencontres se reproduisent à l’avenir.
Avant la clôture de la cérémonie, le doyen de l’U.F.R.-C.M.S., le Pr. Azoumana Ouattara a salué cette initiative sans oublier de remercier l’ONUCI et le conférencier. Pour lui, tout sera mis en œuvre pour la formation des étudiants et des mouvements d’étudiants en vue de la démocratisation de l’espace académique.
Source de la photo : abidjan.net
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