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lors d’une conférence de presse tenue à l’École normale supérieure (Ens), à Cocody. « Il s’agit de faire comprendre aux parents et aux étudiants que ce qui est normal et même logique, c’est qu’un étudiant qui triple un niveau, soit exclu () Il apparaît, aujourd’hui, du fait du parapluie atomique, que 5. 800 étudiants se trouvent en situation irrégulière. Ce sont des étudiants qui sont inscrits en Licence et en Maîtrise, depuis plu s de 8 ans pour certains et plus de 10 ans pour d’autres, pour des études qui doivent être faites normalement en 3 ou 4 ans. Cette situation ne saurait continuer si nous voulons un départ nouveau pour une école de qualité et d’excellence », a laissé entendre Pr Bakayoko-Ly Ramata (présidente de l’université de Cocody) qui a ajouté que les étudiants participeront à leurs frais de formation. Pour ce faire, les droits d’inscription de 6000 francs cfa, appliqués depuis 1980, seront revus à la hausse. Pour Pr Lazare Poamé (président de l’université de Bouaké), il faut recruter des enseignants chercheurs, adapter les recrutements aux exigences, gérer rigoureusement les heures complémentaires en attribuant des cours en lien étroit avec les spécialités, informatiser la production des heures complémentaires. Il a demandé le recours à la contractualisation pour le recrutement direct d’enseignants de rang magistral ou de cadres compétents. Le président de l’université d’Abobo- Adjamé, Tano Yao, a souhaité que la prime de recherche soit intégrée au salaire de l’enseignant-chercheur et que soit institué une autre forme de financement de la recherche. Source : Abidjan.net